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Les chenilles processionnaires

13 février 2025

L’hiver passant et le printemps arrivant, les chenilles processionnaires, classées “nuisibles à la santé humaine” depuis 2022, reviennent et s’installent dans les arbres. Faciles à reconnaître, leurs nids sont semblables à de grosses toiles d’araignées perchées sur des branches. En France, deux espèces sont présentes : la chenille processionnaire du pin et la chenille processionnaire du chêne. La première, comme son nom l’indique, colonise des résineux de la famille des pins, tandis que la seconde se nourrit des feuillus de la famille des chênes. Dans les deux cas, ce sont des larves de papillons.

Les reconnaître

La chenille processionnaire du pin (Thaumetopoea pytiocampa)

  • nid ovoïde
  • corps foncé
  • poils orangés et lignes noires
  • tête noire
  • procession sur le tronc, aux extrémités des branches et au sol
  • 4 à 5 cm à l’état larvaire

La chenille processionnaire du chêne (T. processionea)

  • tissage plaqué contre l’écorce
  • corps foncé
  • poils argentés et lignes oranges
  • procession uniquement sur le tronc
  • 4 à 5 cm à l’état larvaire

Leur dangerosité

Danger pour l’Homme, ses poils urticants étant légers et fragiles, ils sont facilement projetés et emmenés par le vent. Ils peuvent provoquer des démangeaisons, de graves réactions allergiques, des brûlures, des lésions oculaires, etc. Les animaux domestiques n’y échappent pas et peuvent aussi être victimes du nuisible. Les chenilles processionnaires, ainsi que leurs nids, sont donc dangereuses : d’où la nécessité de faire appel à des professionnels agréés.

Les conseils A.N.S.

Il n’existe aucune solution unique et définitive pour lutter contre ce nuisible, nous ne pouvons pas les éradiquer. Il existe cependant différents moyens pour les gérer, notamment par la gestion du paysage et de la biodiversité, mais aussi en combinant différentes méthodes de lutte.

L’échenillage :

À l’aide d’une canne télescopique et avec ou sans nacelle, nous retirons les cocons de chenilles, puis les brûlons. Cette méthode est utilisée principalement à l’apparition des cocons en hiver.

Les pièges en collier :

Mise en place plutôt avant mars (ou parfois en février), nous mettons en place des pièges sous forme de colliers autour des arbres infestés. Cela nous permet d’intercepter les chenilles lors de leur descente.

Les pièges à phéromones :

À mettre en place de juin à septembre, les pièges à phéromones, accrochés en hauteur sous forme de boîtes, attirent les papillons mâles. Les papillons capturés vont indiquer que des femelles sont présentes et effectuerons leurs pontes dans vos conifères.

Nichoirs à mésange :

À mettre en place de juin à septembre, vous pouvez disposer dans vos arbres des nichoirs à mésanges, véritables prédatrices des chenilles processionnaires.

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